Organes: Poumon, type non à petites cellules - Type: Cancer du poumon non à petites cellules avancé

Étude PIPSeN : étude de phase 2, randomisée, en double aveugle, comparant l’efficacité d’un traitement de maintenance par olaparib à un placebo, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules avancé sensible aux sels de platine. Le cancer de poumon non à petites cellules est le type de cancer de poumon le plus fréquent et représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers de poumon. La plupart des patients ayant un cancer de poumon non à petites cellules vont recevoir une chimiothérapie systémique. Pour les patients qui répondent à la chimiothérapie, un traitement d’entretien ou de maintenance est souvent administré après la chimiothérapie afin de ralentir ou d’empêcher la réapparition du cancer. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de l’olaparib à du placebo en maintenance chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules sensible aux sels de platine. L’étude comprendra 2 étapes : Dans la première étape, tous les patients recevront 6 cures de 21 jours d’une chimiothérapie d’induction à base de sels de platine (cisplatine ou carboplatine) en association avec du pemetrexed (pour les histologies non-épidermoïdes), ou en association avec la gemcitabine ou la vinorelbine (pour les histologies épidermoïdes). Les patients dont la maladie reste stable ou progresse après la chimiothérapie d’induction sortiront de l’étude et seront pris en charge selon les pratiques standards. Dans la deuxième étape, seuls les patients dont la maladie est sensible à la chimiothérapie d’induction seront inclus. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Le traitement pourra commencer dans les 6 semaines après la dernière administration de la chimiothérapie d’induction. Les patients du premier groupe recevront de l’olaparib deux fois par jour tous les 28 jours jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo deux fois par jour tous les 28 jours jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients seront ensuite traités selon les pratiques standards de leur centre de référence. Les patients seront suivis pendant un minimum de 15 mois après la randomisation et jusqu’à la dernière visite.

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Merck KGaA MAJ Il y a 4 ans

Étude MS200647_0037 : étude de phase 2, évaluant l’efficacité du bintrafusp alfa par rapport au pembrolizumab, comme traitement de première ligne, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé exprimant PD-L1. Le cancer du poumon non à petites cellules est le plus fréquent, il représente 85-90 % de l'ensemble des cancers du poumon. Il prend habituellement naissance dans les cellules glandulaires situées dans la partie externe du poumon et porte le nom d’adénocarcinome. Le traitement de référence comprend la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. L’immunothérapie est utilisée pour traiter un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé ou métastatique après qu’il ait cessé de réagir à la chimiothérapie ou à un traitement ciblé. Le bintrafusp alfa est une immunothérapie conçu pour cibler simultanément deux voies immunosuppressives couramment utilisés par les cellules cancéreuses pour échapper au système immunitaire. Le traitement vise à augmenter l'efficacité au-delà de celle obtenue avec des thérapies individuelles ou des combinaisons de thérapies individuelles. le pembrolizumab qui est un anticorps (monoclonal) anti-PD1 bloquant le mécanisme de protection des cellules cancéreuses et permet ainsi au système immunitaire de les détruire. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du bintrafusp alfa par rapport au pembrolizumab comme traitement de première ligne chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé exprimant PD-L1. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du bintrafusp alfa toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 47 mois.

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